carte le-havre

Le Havre, dans tous les domaines, est indissociable de son port. Celui-ci est fondé en 1517 par François Ier. Après avoir participé au commerce colonial, le port du Havre se développe surtout à partir de la seconde moitié du xixe s., grâce au commerce avec l’Amérique du Nord, au transit des passagers transatlantiques et au trafic des marchandises diverses. Cette période étant révolue, le port du Havre a pu se réorienter dans le trafic des pondéreux, des hydrocarbures, des porte-conteneurs.

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Grâce à des qualités nautiques exceptionnelles et à des réalisations techniques gigantesques (tel le port pétrolier d’Antifer), Le Havre est devenu le deuxième port français (après Marseille) et un des plus importants de l’Europe contemporaine. Son trafic de marchandises s’élevait à 68 Mt en 2011 (dont environ 75 % d’hydrocarbures). La mise en service en 2006 d’un nouveau port à conteneurs, Port 2000, dans l’estuaire de la Seine, devrait permettre au Havre de mieux lutter contre la concurrence des ports du Benelux et de la mer du Nord. En 2007, l’activité des conteneurs représentait le tiers du volume total.

En relation avec le port, particulièrement sur une vaste zone industrialo-portuaire située dans l’estuaire, d’importantes industries sont centrées sur le raffinage du pétrole, la pétrochimie, le traitement de matières importées, la métallurgie de transformation (construction automobile). Une importante centrale thermique y est implantée. Les activités de construction navale, qui ont occupé une place particulière depuis la création du port, ont pris fin voici quelques années.

La faiblesse des services de haut niveau dans le plus grand chef-lieu d’arrondissement de France a été partiellement palliée par la création d’une université (1984).

La ville, de création aussi moderne que le port, a été en grande partie détruite en 1944. La ville a été reconstruite selon des perspectives monumentales sur les plans de A. Perret (église Saint-Joseph) et son centre a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2005. Elle se prolonge sur les plateaux du nord par des grands ensembles collectifs et, vers l’E., par une urbanisation lâche dans les villages du pays de Caux.