carte montpellier

Montpellier est une ville du sud de la France. Elle est préfecture du département de l’Hérault et de la région Occitanie. Aujourd’hui de la huitième plus grande ville de France.

Cartes Montpellier

La ville est notamment célèbre pour sa place de la Comédie. En occitan, la ville s’appelle Montpelhièr, mais est surnommée Lo Clapàs, « le tas de cailloux ».

Carte Murale 92 X 120 cm


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Cartes Géantes: 110 X 135 cm
– plus grande taille magnétique –



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Cartes Super Géantes: 150 X 180 cm
Spécial Papier photographique


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Histoire Montpellier

Le 26 novembre 985, Bernard et Sénégonde de Mauguio signaient une charte qui faisait don à un certain Guilhem d’un ensemble de maisons et de terres situées au lieu dit Monte Pestelario, à proximité d’un sanctuaire dédié à la Vierge sur le cami roumieu, où s’arrêtaient les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, entre l’antique voie Domitienne et le cami salinié, fréquenté par les transporteurs de sel. Rapidement, une agglomération se forma, qui devait devenir Montpellier sous la seigneurie des Guilhem.

Au xiie s., elle comptait 6 000 habitants, entretenait d’excellents rapports avec la papauté (Guilhem V et Guilhem VI participèrent aux croisades) et commerçait avec Gênes, Pise, Venise, Chypre, Genève, exportant par le proche port de Lattes vin, huile, draps, cuirs et articles d’orfèvrerie.

À partir de 1221, une école de médecine décerna des titres qui furent vite appréciés en Occident. « Placés hors du contrôle de l’évêque de Maguelonne, les maîtres, laïques pour la plupart, enseignaient à des élèves laïques ; ils n’étaient pas tenus par l’interdiction de verser du sang, d’inciser des chairs, qui ailleurs pesait sur les clercs. Il n’y eut pas ici l’habituel divorce entre médecine universitaire et chirurgie abandonnée aux barbiers. Au xive s. – et peut-être au xiiie s. –, les maîtres pratiquaient des anatomies, délivraient des diplômes de chirurgie » (Ph. Wolff).

Université créée par le pape Nicolas IV

L’université fut créée en 1289 par le pape Nicolas IV. L’école de droit romain, où les étudiants, groupés en huit nations, selon leurs origines, élisaient le recteur, eut, comme celle de médecine, un grand rayonnement. Guillaume de Nogaret, le célèbre légiste de Philippe le Bel, y enseigna.

Rattaché en 1204 au royaume d’Aragon par le mariage de Marie Guilhem avec le roi Pierre II, qui devait vaincre les Maures à las Navas de Tolosa et mourir à la bataille de Muret, Montpellier fit ensuite partie du royaume de Majorque, fondé par une branche cadette d’Aragon, de 1262 à 1349. Cette année-là, le roi de France, Philippe de Valois, l’acheta à Jacques III de Majorque pour 120 000 écus d’or.

Guerre de Cent Ans

La guerre de Cent Ans porta un rude coup à l’économie montpelliéraine. Jacques Cœur s’installa dans la ville pour tenter de la relever, mais échoua. Le rattachement de la Provence au royaume à la fin du xve s. la ruina au profit de Marseille.

La Réforme trouva un milieu favorable à l’université. En 1562, pour riposter au sac des églises, le gouverneur fit raser les faubourgs, mais ne peut empêcher que les protestants administrent la ville. Le roi ordonna alors le transfert à Carcassonne de l’université, de la cour des aides et de l’atelier des monnaies, mais les autorités de La Rochelle créèrent une cour souveraine et une université protestante. Henri IV ramena la paix et dota Montpellier du premier des jardins botaniques du royaume. Les troubles recommencèrent en 1622. Louis XIII assiégea la ville pour la contraindre à reconnaître le pouvoir royal. Peu à peu, la monarchie rétablit l’Église romaine. En 1628, au lendemain de la révolte du duc Henri de Rohan, la moitié des consuls étaient catholiques, comme la moitié des maîtres à l’université.

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